mardi 3 décembre 2013

Le temps des fêtes...

ça devrait ressembler à ça: 


 simplicité, bonheur d'être ensemble, amour! 

Que votre temps des fêtes soit 
heureux, chaleureux et lumineux!



jeudi 14 novembre 2013

Pause fraîcheur!

Ma fille de huit ans, en parlant d'animaux de compagnie, me dit: "Si je pouvais en avoir un, je choisirais entre:


Un Minion



Frisson l'Écureuil





Snoopy  


Je ne sais pas pour vous, mais moi, je trouve ça adorable! Et dans ce mois de novembre lourd de mauvaises nouvelles de toutes sortes, un peu de "philosophie" enfantine, ça fait du bien!

lundi 21 octobre 2013

Déconnectée

C'est comme ça que je me sens depuis quelques temps. Moi qui ai l'habitude de prendre part au débat, d'exprimer mon opinion, de revendiquer, de m'enflammer... Là, niet! L'indifférence. Ça ne m'empêche pas de me tenir au courant, de m'informer, de suivre l'actualité, ce que je considère comme un devoir de citoyen d'ailleurs, mais ne me demandez pas mon avis sur la Charte ou les élections municipales, je n'en ai tout simplement pas!! Pourquoi? Peut-être à cause d'un fond de désillusion que je traîne depuis le printemps érable. J'ai tellement été déçue par le peu de résultats qu'a donné cette période où il me semblait que tout était  possible (solidarité sociale, véritable changement, projet commun, engagement, enthousiasme,...) que j'ai perdu le goût de m'impliquer, ne serait-ce qu'en participant aux discussions de cuisine. C'est sans doute ça, céder à l'apathie ambiante. Mais je ne m'inquiète pas trop, me connaissant, je devrais ressortir de mes gonds prochainement! Gabriel Nadeau-Dubois ne vient pas de publier un livre justement? Hé! Hé!

vendredi 4 octobre 2013

Hommage aux "travailleuses de l'ombre"

NB: Si j'ai mis travailleuses au féminin, c'est parce que je crois que que les situations relatées ci-dessous sont plus souvent vécues par des femmes que par des hommes. Et n'y dénotez surtout rien de sexiste ou de rétrograde, je crois simplement que c'est le reflet de la réalité dans tout ce qu'elle a de plus ordinaire.

-Votre chum joue au hockey dans une ligue de garage depuis cinq ans. Deux soirs par semaine, plus un dimanche sur deux, il vous laisse seule avec les enfants pour aller pousser la puck avec les boys (et c'est sans compter les périodes de tournoi!). Vous l'encouragez bien sûr (en chignant un peu c'est vrai!), car c'est bon pour la santé physique et mentale de votre chéri! Puis arrive le jour J ou après toutes ces années de dur labeur (!!!), son équipe gagne enfin l'équivalent de la Coupe Stanley des ligues amateures. Évidemment, votre tendre moitié reçoit toutes les félicitations, high-five et tapes dans le dos inimaginables pour cette victoire spectaculaire! Et vous qui avez gardé le fort pendant tous ces entraînements, joutes et séries, vous sans qui ç'aurait été impossible de se donner autant à fond parce que les enfants, ça ne se gardent pas tout seul, vous n'avez droit à rien du tout! Contribution invisible...

-Votre mari fait venir ses parents pour l'aider à construire un cabanon. Comme vous n'avez pas l'âme d'un castor-bricoleur, vous les laisser clouer et visser en famille et pendant tout le week-end, vous jouez au cook de chantier; il faut bien que ça mange ce monde-là si ça veut avoir des forces pour monter un mur! Vous vous assurez que les assiettes sont bien remplies, vous offrez une deuxième portion de dessert frais sorti du four, vous vous occupez de la @#$%*vaisselle,... Et quand, au bout de trois jours, le fameux cabanon est enfin terminé et qu'ils prennent une photo souvenir sans vous pour immortaliser ce beau travail d'équipe, vous soupirez en pensant à vos grands-mères et leur tablée de treize enfants. Contribution invisible...

-Votre enfant est invité au Gala Méritas de l'école et remporte les honneurs pour la troisième année de file. Dès qu'il monte sur la scène, vous l'applaudissez à tout rompre en vous disant que toutes les heures passées à le seconder dans ses devoirs et ses leçons valaient l'effort. Votre progéniture est décorée, louangée, photographiée et vous en êtes très fière, mais, anonyme dans la foule, vous vous surprenez à vous demander à quand remonte la dernière fois où on vous a applaudi. En fait, avez-vous déjà été applaudie??? Contribution invisible encore une fois.

L'amie qui a réussi à passer à travers un stage outre-mer grâce à vos interurbains presque quotidiens (avec compte de téléphone cauchemardesque à la solde...), le copain qui est parvenu à faire suffisamment d'économies pour s'acheter la voiture de ses rêves alors que c'est vous qui payez l'épicerie, la pharmacie,...  Toutes ces contributions invisibles au succès de l'un, au bonheur de l'autre, méritent elles aussi un coup de chapeau. C'est chose faite!

mardi 17 septembre 2013

Histoires de filles (mes filles!)

-Visite surprise de ma grande fille ce midi. Elle arrive de la polyvalente, un peu paniquée, les yeux dans l'eau, parce qu'elle a taché (beaucoup!!) sa chemise blanche avec de l'encre bleue. Bon. Comme elle a déjà tendance à surdramatiser, ça ne sert à rien d'en rajouter en questionnant ou sermonnant, alors, passons à l'action! Je fais du mieux que je peux pour faire partir la tache ingrate pendant que ma grande retrouve son calme en mangeant son lunch. Heureusement, elle a un polo propre dans son tiroir pour se changer. La chemise aboutit dans la laveuse, ma grande repart habillée de rouge plutôt que de blanc, le coeur plus léger de voir sa gaffe réparée. Et moi, j'ai la douce impression d'avoir été au bon endroit au bon moment. Pas pour la tache, pour la fille! 

-Cadeau surprise de ma plus jeune cet après-midi; elle descend les marches de l'école en me faisant promettre de ne pas regarder dans son sac. À mi-chemin, elle m'avoue que ça lui démange drôlement de me dire ce qui s'y cache, mais se retient. Arrivée à la maison, vite elle se trouve un petit coin à l'abri des regards pour sortir le fameux trésor. Elle m'ordonne de fermer les yeux et dépose dans ma main... un paquet de bâtonnets Grissol! "Je l'ai acheté juste pour toi à la cafétéria avec les sous que j'avais en trop parce que je sais que tu aimes ça"! Wow!!! Merci ma puce, merci la vie!! Deux douces impressions dans la même journée, je suis gâtée!




lundi 16 septembre 2013

Douceur et indulgence

On a droit à nos coups de gueule, droit d'exprimer nos frustrations, nos insatisfactions, nos désenchantements. Il ne faut pas garder tout ça par en-dedans, sinon, ça devient corrosif, ça nous brûle l'estomac et nous donne des courbatures. Mais avouez qu'en matière de critiques, on est souvent vite sur la gâchette! Avouez que parfois, on dirait presque qu'on aime se "plaindre" d'une situation, comme pour nous attirer la sympathie des gens, comme pour sentir, l'espace d'un moment, que c'est "nous contre eux", que c'est nous qui avons absolument raison et eux qui ont définitivement tort. Et je vous jure que je ne fais aucunement allusion ici au débat qui fait rage autour de la fameuse charte des valeurs!! Non, je parle de toutes ces petites doléances qu'on exprime entre nous, qui vont de l'incompétence du vendeur de grandes surfaces au manque de civisme du conducteur trop pressé, en passant par les minutes interminables passées au téléphone à se faire dire que "votre appel est important pour nous". Toutes ces petites contrariétés qui nous enragent ou nous minent le moral et qu'on s'empresse de partager. Pourquoi au juste? Pour tourner un peu plus le fer dans la plaie? Et si on dédramatisait, plutôt que de renchérir en racontant dans le menu détail l'insolence d'un tel ou l'incapacité d'une telle? Ou si on essayait de comprendre ce qui se cache derrière cette attitude, plutôt que de sauter au plafond pour la condamner? Bien sûr, ce genre de réaction ne s'applique pas à toutes les situations; il y a des moments, des gens, des évènements qui commandent qu'on s'indigne, qu'on chiale, qu'on explose! Des absurdités dont on doit parler avec notre voisin, notre collègue, notre mère, notre fille. Mais pas toutes, enfin je crois, car c'est accorder trop d'importance à des faits qui, au fond, n'en valent pas la peine. Car c'est se mettre les nerfs en boule, attiser la mauvaise humeur, entretenir l'amertume, alimenter les rancoeurs, pour quoi au juste? Pour un merci oublié, un coup de klaxon mal placé? Et on se laisse gâcher notre journée pour ça? Et on gâche celle de notre amie qui nous écoute vider notre sac et compatit parce qu'elle a vécu la même chose... Une chaîne sans fin de petites récriminations l'un contre l'autre. Pas très sain tout ça...

C'est en relisant mes deux textes de la semaine dernière que m'est venue cette réflexion. Du beau "chialage", et pas très bien écrit en plus!! J'aimerais avoir un peu plus de reconnaissance en tant que bénévole, c'est vrai, mais si la secrétaire ne me salue pas ou la directrice ne me remercie pas quand je les croise, c'est peut-être juste parce qu'elles ne m'ont pas vue!! Après tout, je suis assez discrète! Et concernant les parents qui restent dans leurs automobiles à la sortie des classes, ils ont peut-être eu une grosse journée et sont trop fatigués pour entamer une conversation avec un autre adulte, tout simplement! De sous-entendre qu'ils sont associaux parce qu'ils ne sortent pas de leurs voitures, c'est de la critique haute-vitesse ça!! Et d'en faire une chronique en plus, disons que j'ai été vite sur le piton, désolé. Plus de douceur et d'indulgence, c'est ce dont j'ai envie. Il y a déjà assez de drames en ce vaste monde, on n'a pas besoin d'en inventer en plus!!




vendredi 13 septembre 2013

Quels réseaux sociaux?

Depuis le début de l'année scolaire, je marche pour aller attendre ma fille à la sortie des classes et la raccompagner jusqu'à la maison. Nous habitons à une bonne vingtaine de minutes de l'école et le chemin qu'on doit emprunter pour s'y rendre n'est pas très sécuritaire (grand boulevard passant, boisés un peu louches, très peu de piétons,...), alors je préfère aller la rejoindre que de la laisser revenir seule. On aura peut-être le droit à l'autobus scolaire (qui passe sur la rue en arrière de chez nous!!), mais comme on est considéré hors-bassin, on a dû remplir un formulaire d'accommodement et la commission scolaire nous donnera sa réponse en octobre. En attendant, on marche! Pourquoi pas? C'est bon pour la santé! Mais avec le ciel qui se fait souvent menaçant ces temps-ci, ça rend la chose, disons, moins bucolique... Enfin, il ne faut pas se plaindre, après tout, j'ai marché toute ma jeunesse (presque tout le monde marchait à cette époque, mais ça, c'est une autre histoire!)! Ce qui ne m'empêche pas d'avoir drôlement hâte au mois d'octobre... 

Ceci étant dit, j'ai remarqué une chose plutôt surprenante en attendant ma fille devant l'escalier de l'école: plusieurs, mais vraiment plusieurs parents qui viennent chercher leurs enfants en auto restent dans leurs voitures pour attendre leur marmaille. Hors le stationnement est collé sur l'école**, donc, ils n'ont pas à franchir une grande distance pour se rendre à la sortie et attendre leurs petits. Ça donne une scène un peu surréaliste où on voit plein de parents enfermés dans leur véhicule, qui s'étirent le cou quand la cloche sonne à la recherche de leurs marmots. Pourquoi ils ne vont pas au-devant de leurs enfants qui, pour la plupart, sont si contents de les voir? Parce que ça les obligerait à entrer en contact avec les autres parents, avec le brigadier, ou pire encore, avec le prof qui va reconduire ses élèves à la porte??? Je ne comprends pas et, bien franchement, je trouve ça un peu triste. Mais je suis sans doute trop vieux-jeu. La preuve? Je marche encore pour aller à l'école! :)

**Ce stationnement (celui du personnel) est d'ailleurs interdit aux parents et visiteurs dans le jour puisque des enfants y circulent, mais comme le stationnement incitatif a été construit de l'autre côté de la rue (avec bouton pour arrêter le trafic), donc "trop loin", les gens continuent de l'utiliser sans vergogne, aux dépens de la sécurité des enfants. Décidément, on a de bien drôles de valeurs...

mardi 10 septembre 2013

Besoin de reconnaissance!!

Je suis tiraillée en ce moment: l'école que fréquente ma plus jeune fille a besoin de bénévoles pour faire rouler la bibliothèque (il en manque cruellement...). Ça fait deux ans que je donne mon nom sans hésitation. Hors, cette année, je n'ai toujours pas rempli le formulaire presque 10 jours après la rentrée. Pourquoi? Aussi bête que cela puisse paraître, par manque de reconnaissance! On ne me salue pas quand j'entre dans l'école, on me remercie à peine lorsqu'on me croise, la carte de Noël qu'on m'a donné l'an passée (carte étant un bien grand mot, il s'agissait en fait d'un papier photocopié...) par l'intermédiaire de ma fille provenait de la Commission scolaire et non de l'école où je m'implique, c'est moi qui fait le café dans la salle des profs lorsque j'en veux une tasse parce qu'il n'en reste jamais, etc. Est-ce que c'est normal que ce manque de considération me démotive et me dérange? Je sais bien que lorsque l'on donne, il ne faut rien attendre en retour, mais il y a tout de même un minimum à respecter, non? Pourtant, un sympathique bonjour ou un merci bien senti me suffirait. Est-ce trop demander? Que feriez-vous à ma place?

mardi 23 juillet 2013

Encore Pensouillard!

Je vous ai parlé il y a quelques mois d'un petit livre intitulé Pensouillard  le hamster, petit traité de décroissance personnelle, en vous exposant l'une de ses théories qui dit qu'on a trop tendance à tout ramener à soi, d'où le petit hamster qui nous tourne constamment dans la tête. Ce livre m'interpelle beaucoup, car contrairement à bien des bouquins de psycho-pop, plutôt que de mettre l'emphase sur comment guérir l'ego de ses souffrances, il nous incite à nous détacher de l'ego pour entrer dans la pleine conscience, ou dit dans des mots plus simples, à arrêter d'être toujours dans notre tête pour vivre pleinement ce qu'on est en train de vivre. On regarde nos enfants jouer au soccer en dressant mentalement la liste d'épicerie que notre conjoint ne fait jamais de toute façon? On prépare le souper en se repassant sans cesse la scène où notre patron nous a dit que notre travail était médiocre? Et si on ne faisait que regarder le match et couper les légumes, est-ce qu'on ne serait pas moins épuisé à la fin de nos journées? 

Ce détachement n'est pas facile, car le petit hamster est tout puissant dans nos sociétés de performance, il demande un certain effort puisqu'on est conditionné à faire tourner la roue sans relâche. Mais quand on y accorde l'attention nécessaire, parce que oui, ça demande un certain niveau de concentration, ce silence dans nos têtes est possible et a un effet dédramatisant presque instantané! Il faut s'entraîner à être plus présent à ce qu'on vit plutôt qu'à ce qu'on pense, à sentir (avec nos sens) plutôt qu'à réfléchir pour tout, tout le temps! J'essaye de mettre cette "technique" en pratique quand je sens que mon hamster s'emballe et m'entraîne vers le malheur plutôt que le bonheur. Je n'y arrive pas à tous les coups, mais quand ça marche, quand je réussis à "focuser" sur ce que je suis en train de vivre plutôt qu'à ce que je devrais faire, dire, penser,... ça m'apaise. Qui ne se laisse pas emporter par son petit hamster et son lot de tracas au moment de prendre une douche par exemple? Pourquoi ne pas juste se concentrer sur la sensation agréable de l'eau chaude qui nous détend ou de l'eau froide qui nous vivifie? Pourquoi ne pas s'accorder ce moment de pause tout simple en se remplissant les narines des bonnes odeurs du savon, au lieu de se remplir la tête de soucis? C'est ça, la pleine conscience, être plus présent à la vie, la vraie, pas celle qui se déroule dans notre tête et qui est alimenté par un hamster vorace! Essayez, vous m'en donnerai des nouvelles!



vendredi 21 juin 2013

mardi 30 avril 2013

Contente VS Pas contente

Contente que le doux temps soit revenu / Pas contente que le printemps ne dure que deux jours; le thermomètre penche déjà du côté de l'été

Contente que le jour s'étire de plus en plus / Pas contente que mes enfants trouvent qu'il est toujours trop tôt pour aller faire dodo

Contente de ne plus porter de bottes / Pas contente de devoir chercher des souliers pour moi qui ai de trop petits pieds et pour ma grande qui a des raquettes

Contente de ranger manteaux d'hiver, tuques et mitaines / Pas contente de manquer de place pour entreposer tout ça

Contente de voir des pousses vertes dans ma plate-bande / Pas contente de constater que les mauvaises herbes poussent aussi vite que tout le reste

Contente de remplacer les pelles sur mon balcon par des râteaux / Pas contente de penser au retour imminent de La mélodie du Weed-eater et du Bal des tondeuses

Contente d'alléger le menu des repas / Pas contente, en fait,  pus capable de remplir les boîtes à lunch le matin

Contente que les grandes vacances d'été commencent à se profiler à l'horizon / Pas contente de devoir motiver les troupes à continuer de bien faire devoirs et leçons parce que les gros examens de fin d'année sont dans la mire

Contente de pouvoir ouvrir les fenêtres / Pas contente de devoir les laver!!

Contente de pouvoir prendre du soleil sur la galerie / Pas contente d'entendre la radio de mon voisin en bruit de fond 

Au fond, contente d'être pas contente pour toutes ces mauvaises raisons!

Bon printemps!





mardi 9 avril 2013

Appel à tous!


 
Le design proposé par ma soeur; joli, n'est-ce pas?


Ma petite soeur, Amélie Mimeault, est finaliste pour un concours de design publicitaire organisé par la compagnie John Fluevog shoes. C'est un concours international et c'est la seule Québécoise dans la course! Comme c'est un vote du public qui déterminera le vainqueur, Amélie a besoin de votre coup de pouce pour remporter la victoire. Je vous mets donc le lien pour voter: http://www.fluevog.com/code/fc_finalists.php ,deux petites étapes et c'est fait!

Le concours se termine aujourd'hui (9 avril), alors si le coeur vous en dit, partagez l'information sur vos blogs et réseaux sociaux, un ultime effort pour aider une jeune designer québécoise à remporter les honneurs!

Mille mercis pour votre support!








mercredi 13 mars 2013

Coups de coeur en images

Anita Jeram



Mes filles grandissent, les livres qui garnissent leurs étagères ou leurs tables de chevet ont de moins en moins d'images, de plus en plus de pages, dommage... J'aimais bien qu'elles ramènent à la maison ces beaux albums racontant des histoires de petits lapins perdus ou de fillettes malicieuses. J'aimais bien qu'on ouvre ensemble ces livres pour en découvrir le récit, bien entendu, mais aussi, et parfois surtout, pour s'émerveiller devant les superbes illustrations, car je n'ai jamais perdu ce goût-là, celui d'aimer les dessins pour enfants. Heureusement, ma plus jeune a encore l'âge d'en emprunter sans être trop gênée. Bientôt, c'est moi qui devrai me promener dans les allées de la bibliothèque en prétextant chercher pour mes bambins...

   Je partage avec vous quelques coups de coeur pour des illustrateurs-illustratrices qui m'ont séduite:



Anita Jeram, qui se spécialise dans les animaux mignons comme tout!



 



Stephen Mackey, dont l'univers est plus onirique




Tim Warnes, qui fait lui aussi dans les animaux irrésistibles!





jeudi 28 février 2013

La différence

Ma grande fille écoute ce genre de choses:



Parce que nous, ses parents, écoutons ce genre de choses. Or, ce genre de choses n'est pas très à la mode chez les 10-12 ans. Et ma grande fille se sent souvent "toute seule de sa gang". Ce n'est pas qu'elle lève le nez sur les chansons "populaires" qui remplissent les IPod de ses copains-copines, bien au contraire! Elle aussi accroche aux hits de l'heure que tout le monde fredonne. Ce qui la désole un peu, c'est de constater que l'inverse arrive rarement, c'est-à-dire qu'un ami qui suit les palmarès s'intéresse aussi à la musique un peu plus "marginale", ou du moins démontre une ouverture. Elle est en train de faire le dur apprentissage de la "différence". Et Dieu sait qu'à cet âge, ce n'est pas facile! Mais elle demeure confiante: « J'ai hâte à l'année prochaine maman parce qu'au secondaire (on est déjà rendu là?!!), j'aurai peut-être plus de chance de rencontrer du monde qui ont les mêmes goûts que moi!» Je te le souhaite de tout mon coeur ma grande, parce que la différence se vit mieux quand on la partage: tout seul, ça demande plus de courage...


mercredi 13 février 2013

Humeur saisonnière

Avez-vous remarqué à quel point, à certains moments de nos vies, tout arrive en même temps, alors qu'à d'autres, c'est le calme plat. Plat comme dans tranquille, mais aussi, plat comme dans plate!! Plat comme dans il ne se passe rien, rien de ce qu'on espère, un peu comme une traversée du désert. Certains diront que c'est notre "mental" qui attire ce passage à vide puisque c'est ce qui se passe entre nos deux oreilles qui "conditionne" notre vie. Vous savez, la théorie du Secret... Peut-être. Mais avouez que la grisaille du mois de février n'aide pas à se mettre en mode "je le veux, je l'aurai". 

Je travaille présentement, fort, sur des projets qui tardent à décoller. En plus, comme mon travail est discret, ça se voit à peine que je m'investis autant. J'ai beau garder le moral et avoir foi en l'avenir, la motivation n'est pas toujours au rendez-vous.     

Habituellement, l'harmonie de ma famille me console dans ces périodes creuses, mais nous traversons actuellement une petite zone de turbulences qui vient ébranler mon sentiment de compétence parentale. Vraiment, la morosité s'installe partout et prend toute la place, une vraie conspiration!!

J'ai failli m'acheter un plein sac de biscuits chinois tout à l'heure en me disant qu'une bonne dose de pensées positives à cinq sous aiderait à chasser le spleen. Or, comme on ne sait jamais sur quel genre de message on peut tomber (déjà lu: "vous êtes votre pire ennemi"!!!), j'ai préféré m'abstenir. La frontière est trop fragile entre mauvaise passe et découragement en ce moment...

mercredi 6 février 2013

Des nouvelles de mon monde

-Mon chum siège au Conseil d'établissement de l'école (primaire) que fréquentent mes enfants. C'est un comité composé de membres de la direction, d'enseignants et de parents qui discute des orientations, projets, problèmes de l'école et qui tente d'établir un consensus au moment de prendre des décisions. Il y avait une séance hier soir. À l'ordre du jour, un point concernant une formation pour préparer les enseignants en cas de fusillade... ça donne froid dans le dos. Surtout qu'il est question d'éventuellement former les enfants, avec tous les gants blancs qu'une telle situation impose, évidemment. À son retour, mon chum avait besoin de partager, mais lorsqu'il a abordé les techniques de confinement (barrer la porte de la classe, mettre un carton noir dans les fenêtres,...), je lui ai demandé de changer de sujet, un peu trop lourd avant le dodo...

-Ma grande fille va vivre toute une aventure aujourd'hui avec les copains de l'école: son premier cours de ski alpin. Depuis le retour des fêtes, à chaque fois que nous évoquions cette fameuse sortie (il y en aura quatre en tout, un merveilleux privilège, n'est-ce pas?!), disons qu'elle ne débordait pas d'enthousiasme. C'est qu'elle est plutôt anxieuse devant les nouveaux défis ma grande. Inutile de vous dire que ces derniers jours, les scénarios catastrophes se sont multipliés, grugeant sérieusement son envie de participer... Son père et moi nous sommes passés le mot: renforcement POSITIF, encouragements à répétition, dédramatisation, évocation de souvenirs de ski HEUREUX, etc. Nous avons même mis son prof. (qui les accompagne sur les pistes) dans le coup! Bref, nous voulions que ça marche, pour elle, pour la belle expérience et la fierté d'avoir essayé, pour l'immense plaisir aussi parce que c'est l'fun faire du ski, même quand on n'est pas bon!! Et ce matin, petit miracle, elle nous a dit qu'elle avait hâte et elle est partie avec le grand sourire! Youpi, mission accomplie!!

-Être parent est sans doute le plus merveilleux, mais également le plus difficile métier du monde!! Lundi soir, ma plus jeune est arrivée de l'école pas très en forme: bougonneuse, irritable, on devinait qu'elle n'avait pas passé une très bonne journée. Pourtant, lorsqu'elle m'en a fait le récit, rien de "spécial" ne semblait avoir eu lieu. Bon... Pour lui remonter le moral, je lui sers une collation-gâterie, elle qui raffole des sucreries. Elle dévore le tout, mais garde son humeur morose. Une demi-heure plus tard, elle déclare avoir mal au coeur. Bon... J'y suis peut-être allée un peu fort sur les sucreries, zut! Je l'installe sur le divan avec sa couverture et un film pour lui changer les idées. Le temps de préparer le souper, d'aider sa grande soeur à faire ses devoirs, ça devrait passer... Mais ça ne passe pas. Elle m'explique qu'elle a mal au coeur parce que ça lui serre dans la gorge. Humm... J'essaie d'en savoir un peu plus, mais rien. Le macaroni est prêt, elle me dit qu'elle n'a pas faim. Elle reste sur le divan, l'air triste, grignote une petite biscotte, mais ça ne rentre pas... Bon... Je mange une bouchée et vais m'asseoir près d'elle. Elle se colle à moi comme un bébé koala, mais ne me dit toujours rien. Je lui suggère de me chuchoter à l'oreille ce qui ne va pas, et voilà, elle parle enfin. YÉ!! Un enfant a été méchant avec elle dans la cour d'école et ça l'a bouleversée, même si: «je lui ai répondu maman!!!». Elle a finalement réussi à sortir le chat du sac, presque quatre heures après son retour!! Évidemment, le mal de coeur s'est instantanément envolé, tout comme la barre que j'avais dans le front, car oui, s'inquiéter pendant quatre heures donne une barre dans le front. Elle est revenue assez vite par contre; une fois ma puce couchée, les questions ont commencé à me hanter: "Pourquoi ça lui a pris quatre heures? Ai-je été assez à l'écoute? ..." La barre est réapparue. Dur dur d'être parent...

lundi 21 janvier 2013

Calmons-nous l'ego!


Un livre qui fait réfléchir...

Je suis en train de lire un livre intitulé Pensouillard le hamster, petit traité de décroissance personnelle. L'auteur nous présente sa théorie selon laquelle nous avons un hamster dans la tête qui nous ramène constamment à notre nombril en nous faisant tourner ad nauseam dans la roue des insatisfactions et contrariétés qui jalonnent notre chemin. En d'autres mots, nous avons une fâcheuse tendance à tout prendre personnel, ce qui crée un ego démesuré qui se complait à s'apitoyer sur son sort. 

Un peu gros comme constat, mais pas fou quand on y songe. N'avez-vous jamais pensé devant le rouleau de papier de toilette vide "Si je ne le change pas, personne ne le change!!". Ne vous êtes-vous jamais exclamé "C'est juste à moi que ça arrive!" en constatant que vous avez choisi la «mauvaise» file d'attente à l'épicerie??! Et bien non, ce n'est pas juste à VOUS que ça arrive et vos enfants vont bien finir par le changer le fameux rouleau... 

Pourquoi percevons-nous le moindre désagrément comme une "attaque personnelle"! Pourquoi ne pas prendre un contretemps simplement pour ce qu'il est: un contretemps, embêtant c'est vrai, mais seulement un contretemps, pas un complot dirigé contre nous!! Un rouleau vide est un rouleau vide, je le change, un point c'est tout! La file d'attente n'avance pas moins vite parce que JE suis dedans, elle avance moins vite, c'est tout! Si on arrêtait de tout ramener à nous, peut-être que la vie serait plus légère? Qu'en pensez-vous?

mardi 8 janvier 2013

Bonne année!

Parce qu'il a accompagné tout mon temps des fêtes avec sa musique jazzy réconfortante et parce que cette image évoque si bien l'horizon qui s'ouvre devant nous à l'aube du nouvel an, j'ai choisi Charlie Brown et son fidèle compagnon pour vous souhaiter de passer une magnifique, vibrante, excitante, mirobolante année 2013! Soyez heureux et en santé, allumé, passionné, inspiré, vivez aussi fort que vous le pouvez!! xx