vendredi 25 septembre 2015

Récit en mots et en images de ma soirée surréaliste au gala des prix Gémeaux!

Pour commencer, le look! Avec l'aide d'une pro à la coiffure et au maquillage (merci Annie Gélinas!), de mes filles pour le choix des accessoires et pour le support moral et d'une amie précieuse pour l'achat de la robe, ça a donné ça! Pas pire hein!


Puis, l'arrivée sur place. Heureusement, mon chum a généreusement accepté de faire le chauffeur, j'étais tellement sur les nerfs, je ne voyais plus où j'allais! Un merci spécial à mon fan club, mes filles, qui m'ont escortée jusqu'à la porte du Salon Urbain de la PDA en me disant sans cesse "T'es trop belle maman!". Ça aide à avoir une certaine assurance!


Ce qui a beaucoup contribué à faire baisser le stress, c'est la rencontre des autres gagnantes, des femmes simples, chaleureuses et sympathiques, elles aussi en dehors de leur zone de confort, qui avaient toutes fait l'effort de se mettre sur leur trente-six pour vivre une soirée à la hauteur de ce qu'on nous promettait. On a été solidaire tout au long de ce rêve éveillé, c'était rassurant de sentir leur présence et de partager leur excitation, incrédulité, enthousiasme, merci à vous toutes! Et un merci spécial à ma belle amie Julie Philippon , blogueuse grâce à qui nous avons gagné le concours; elle a mené son groupe d'une main de maître bienveillant!

Crédit photo TFO **Julie, c'est la belle fille en noir et rouge au milieu

En entrant dans le salon aménagé par TFO, l'équipe à l'origine du concours, la vie des gens riches et célèbres a commencée, on nous accueillait avec une flûte de champagne! C'était parti mon kiki!

Crédit photo Julie Philippon

On nous a ensuite dirigées vers le cocktail dînatoire réservé aux nominés; surréaliste! Circuler à travers les vedettes pour aller se chercher un bouchée de porcelet sauce musquée, c'est disons, "spécial!". Quelques-unes de mes complices ont osé aller vers les stars, qui ont toutes réagi très gentiment,  un peu à ma grande surprise, je dois l'avouer! 

 Crédit photo Julie Philippon





Après ce repas délicieux, mais plutôt frugal (les files d'attente étant trop longues pour se rassasier!!), nous sommes retournées, talons hauts dans les mains pour certaines, à notre salon pour visionner le gala qui allait débuter. 

Crédit photo TFO






Comme nous jouxtions la salle de presse, nous avons eu droit au défilé des lauréats...


 Claude Legault et Martin Matte sont venus souvent!

... qui nous faisaient parfois l'honneur de traverser de notre côté!

Notre sympathique Infoman national!

La magnifique Julie Le Breton, crédit photo Chantal Jasmin
La superbe Macha Grenon qui venait d'échapper son trophée!
Le trop modeste Martin Perrizolo qui s'est excusé d'être juste lui!

Ce fût un moment de détente chic où l'on nous apportait canapés raffinés et macarons à la table. Avec accès à un bar à pop corn de luxe (ça existe!!) et bar tout court! Gâtées les dames! Entrecoupé par la visite des stars, ce segment de la soirée pourrait lui aussi être qualifié de surréaliste! Mais le plus incroyable était à venir, c'est-à-dire notre introduction au party exclusif d'après-gala! Pour reprendre l'expression d'un technicien qui nous a mis dans le secret des dieux, "il y avait de la vedette au pied carré"!!! Partout où on posait les yeux se trouvait une personnalité connue, on ne savait plus où regarder! Très étrange comme sensation de se frayer un chemin entre Guy A Lepage, Stéphane Rousseau, Mc Gilles et Mitsou! Et voilà qu'en sortant des toilettes (oui-oui!), je tombe sur Macha Grenon en grande conversation avec mon amie Mélissa, une autre gagnante. La comédienne me tend la main en me disant son nom et en me demandant le mien! Fine de même la belle Macha! :) Mais le clou de ma soirée, c'est quand Mélissa a couru pour rattraper Claude Legault qui venait de nous dépasser. Toutes les filles étaient au courant que c'était mon préféré, alors n'écoutant que son courage, Mélissa est allée me le chercher!!! J'étais si intimidée que je me suis littéralement cachée derrière une colonne lorsqu'il s'est approché! Mais quand je l'ai vu se pencher la tête pour me saluer, je n'ai pas pu résister! Quel beau souvenir j'ai récolté n'est-ce pas? Merci encore Mélissa!




C'est donc en flottant sur un petit nuage que j'ai quitté cette soirée magique, mais surtout, complètement....SURRÉALISTE!!! Merci encore à TFO d'avoir permis à toutes ces filles "ordinaires" de faire partie du monde des stars le temps d'une soirée inoubliable.


jeudi 17 septembre 2015

Parce qu'il faut aussi partager les belles nouvelles!




Dimanche soir passé, 17h, je reçois un message-texte d'une amie (Mamanbooh) qui m'apprend que je fais partie des gagnantes d'un concours vraiment pas banal: je suis invitée à assister backstage au Gala des Prix Gémeaux, avec pré-cocktail et accès à l'after-party où iront fêter les vedettes, WOW!!! Vous savez quel a été mon premier réflexe quand j'ai lu ça? Texter bêtement "Tu me niaises?" en ajoutant un peu plus tard "Tu m'imagines, moi, dans un gala?". Et elle de me répondre simplement "oui!". Oui! Moi, LA fille qui n'a rien à se mettre, qui se promène en Converse la plupart du temps, qui ne se maquille pas, se coiffe minimalement, moi, je vais aller au Gala des Gémeaux? Hahaha...

Voilà la façon dont j'ai réagi quand j'ai appris cette belle nouvelle, en riant face à l'absurdité de la chose! Et en me disant que je n'avais pas ma place là, que je devrais me désister, laisser la chance à une "vraie fille" de réaliser son rêve de princesse, etc, etc. Puis, j'ai relu le "oui" de mon amie et j'ai changé d'avis! 

J'ai décidé de me donner la permission de vivre ça, de prendre part au prestigieux gala avec tout ce que ça implique: m'acheter une robe chic, des talons hauts, me faire coiffer et maquiller par une pro, prévoir un sac à main de soirée, un rouge à lèvres pour les retouches, alouette! Je me donne la permission d'y aller même si cet univers est à mille lieux de moi, même si ces dépenses folles sont bien au-dessus de mes moyens et que la famille a tellement d'autres besoins à combler, même si tout ça est frivole et éphémère! J'ai gagné, j'y vais, bon! Attention les stars, j'arrive! :)

Merci Julie pour le concours*, mais surtout, merci pour ton "oui" qui a fait taire mon "non" plein d'insécurité et de manque de confiance, merci!!!

*Ce concours est organisé par TFO (#TFOGemeaux), la télévision francophone de l’Ontario, spécialisée notamment dans la programmation pour enfants et partenaire du gala.

mardi 15 septembre 2015

Souvenirs d’allaitement

Je reproduis ici un texte écrit pour le blogue de Mère Hélène . Cette entreprise, qui propose une expérience différente de la maternité au quotidien, m'a généreusement offert une place parmi sa belle équipe de blogueuses. Sous la rubrique Tranches de vie, je partagerai des mésaventures, souvenirs, impressions ou réflexions de mère "d'expérience", qui, je l'espère de tout coeur, feront du bien aux futures ou jeunes mamans. Bonne lecture!

 

Ah, l’allaitement! Source du pire et du meilleur! Impression tenace d’être une vache à lait toujours de garde VS lien privilégié développé avec notre petit babychou lové contre notre sein. J’ai allaité mes deux filles jusqu’à l’âge de 9 mois. Elles ont aujourd’hui 10 et 14 ans. Je me souviens avoir vécu une certaine pression sociale sur la durée de mon allaitement, surtout pour ma première; « Hein, elle a neuf mois et tu l’allaites encore? » Je ris dans ma barbe aujourd’hui quand je vois le mouvement d’allaitement prolongé auxquelles certaines adhèrent. C’est une question si intime, gardons donc nos jugements pour nous, tant que la mère est à l’aise, ce ne sont pas nos oignons, non?!

Je me souviens aussi des fameuses positions « optimales » d’allaitement qu’on s’acharnait à m’enseigner à l’hôpital alors que ma fille n’avait que quelques heures et moi mille ans!!! Je me sortais d’un premier accouchement qui avait duré plus de 15 heures, avec alerte cardiaque en prime, je n’avais dans le corps qu’une toast molle de cafétéria, on m’avait galamment installé entre les jambes un gant de caoutchouc rempli d’eau congelée en guise de glaçon pour faire diminuer l’enflure de vous savez quoi ET une infirmière s’obstinait à me donner un cours intensif de postures d’allaitement à 2h du matin!!! Super efficace comme approche! J’avais juste envie de pleurer et d’appeler ma mère pour qu’elle m’apporte un biberon au plus vite! Mais bon, je me suis calmée, c’était pour une bonne cause. Mon lait ne sortait pas assez en grande quantité, ma petite hurlait de faim, alors aux grands maux les grands moyens… Après la madone, le footballeur, la couchée sur le côté, avec deux oreillers, avec trois oreillers, on est finalement revenu à la classique assise dans une chaise. Comme ça ne marchait toujours pas, ils ont sorti l’artillerie lourde: la trayeuse électrique, issshhh! Je me souviens comme si c’était hier de mon chum, assis dans un coin de la chambre, crampé en deux : il avait déjà travaillé sur une ferme laitière et me disait que le petit « tss, tss » qu’il entendait était pareil à celui de… vous aurez compris. Dur de garder le moral, mais j’étais si épuisée, que j’ai ri avec lui et ça a fait du bien!!!

Je crois que c’est l’une des clés du succès de cette belle aventure que peut être l’allaitement : se détendre. Et mettre son orgueil de côté! Contrairement à Mahée Paiement, je n’ai jamais trouvé ça sexy d’allaiter. Si c’est votre cas, bravo, je vous admire! Je l’ai fait avec tout mon amour, mais me sortir le mamelon à toute heure et en tout lieu ne me faisait pas sentir séduisante, loin de là! J’étais même franchement mal à l’aise à certains moments. Devant mon beau-père, dans les centres d’achats où il n’y a pas d’aire d’allaitement (quel beau concept!!),  dans les restos, j’étais crispée et gênée. Je préférais même aller m’enfermer dans les toilettes publiques en toute intimité et allaiter ma petite debout! Mais ça, c’était mes bibittes à moi et je trouve ça fantastique de voir que de plus en plus de mamans sont confortables de s’installer où elles veulent pour allaiter leur petit le plus naturellement du monde! Mais pour celles qui sont plus pudiques, sachez que vous n’êtes pas seules et que c’est ben correct comme ça! À chacune son style, vive la diversité!

*Psitt, j’ai découvert ceci sur le site de Mère Hélène : https://www.merehelene.com/fr/352_1_Categorie_Allaitement-Discretion - Allaitement-Discrétion  J’aurais tellement aimé avoir ce genre de petit paravent-perso dans l’temps! Timides de ce monde, gâtez-vous! 

mercredi 9 septembre 2015

Se donner de la misère




Il fait trente degrés dehors, mille si on ajoute le @#$%?& de facteur Humidex. Je marche  pour me rendre d'un point A à un point B parce que je n'ai pas d'autre moyen de transport. J'ai les pieds qui gonflent à vue d'oeil, la sueur me coule vous savez où mesdames, je rêve que le soleil disparaisse jusqu'à l'hiver prochain quand soudain, j'aperçois sur le bitume en fusion un groupe qui fait des push-ups!!! Des push-ups, sur l'asphalte, à cinquante milles degrés! Une quinzaine de femmes en top de bikini, le visage rouge tomate, obéissent aux cris d'un entraîneur digne d'un mauvais film de guerre et souffrent visiblement d'aller toucher le sol brûlant avec leur nez vingt fois de suite! Une question me vient en tête à la vue de ce tableau surréaliste: Pourquoi??? Pourquoi se donner autant de misère??? 

Pour se dépasser voyons! Le fameux mot à la mode qu'on entend partout! Se dépasser, qu'est-ce que ça veut dire au juste? Aller au-delà de ses limites, mais quelles limites? Celles qu'on se met soi-même? Celles que la société nous édicte? Ce ne serait plus SE dépasser alors, mais bien dépasser les autres! Je fais de l'esprit de bottine, ceux qui me connaissent l'auront compris, mais quand même. Cette tendance aux performances extrêmes, aux courses à obstacles de fou qui ne mènent nulle part, aux entraînements comme dans un camp militaire alors que nous avons la chance de vivre dans un pays en paix, aux "Ironman" qui portent un titre de super-héros parce qu'ils courent cent kilomètres mais ne sauvent jamais personne, ce courant d'ultra-ci ou d'hyper-ça, je ne le comprends pas. 

Nos existences sont-elles à ce point vide de sens que nous avons besoin de se faire "souffrir" pour se sentir en vie? J'aimerais bien connaître le point de vue de la fillette qui brave de réels dangers pour se rendre à l'école chaque matin, ou celui du réfugié qui s'use les pieds à marcher pour sauver sa peau! Comprenez bien, je ne suis pas contre l'activité physique "intense" ou le fait de relever des défis, c'est bon pour la motivation, le moral, l'estime de soi. Mais il me semble qu'on a un peu perdu le sens de la mesure, qu'on bascule souvent dans la démesure. Tout ça pour impressionner qui? Nous-mêmes? Il faut se donner de la misère pour se convaincre qu'on vaut quelque chose? On manque d'amour à ce point-là? 

Quand je songe à tous ces efforts surhumains qu'on déploie individuellement pour se prouver qu'on existe,  mon vieux fond communiste (ha!ha!) se met à rêver: si toute cette fabuleuse énergie était dirigée vers quelque chose de plus grand que nous, le bien commun par exemple (bien comme dans bien-être et commun comme dans communauté), qu'est-ce que ça donnerait? Si tout ce jus de bras servait à construire un monde meilleur plutôt qu'à se construire un ego de Superman, est-ce que la Terre tournerait plus rond?

On me croirait directement sortie des années soixante avec mes idées de changer le monde!! On est rendu ailleurs, je le sais bien! Après tout, le surentraînement n'empêche pas d'aider son prochain; le coureur extrême n'accepte-t-il pas de ralentir sa course pour tendre la main à son compatriote pogné dans la bouette? Si c'est pas de l'entraide ça! Hé hé hé! (Sans rancune, je vous admire secrètement au fond! ;) )

mardi 1 septembre 2015

Le bouton magique!





S'il y a une chose dont j'ai vraiment pris congé cet été, c'est de l'actualité. On ouvrait la radio pour écouter de la musique, la télé pour regarder des films ou de vieux épisodes de Rire et Délire!! Besoin de décrocher du sort du monde pendant les vacances et de se concentrer sur notre petit bonheur. Ça a fait un bien fou de se nettoyer les yeux et les oreilles des soubresauts qui secouent la planète jour après jour, comme une cure de désintoxication! 

Puis, la rentrée est arrivée et avec elle, le retour de nos bonnes vieilles habitudes d'accros à l'information. Gravel le matin, C.Auger le midi, Céline le soir, beau trio déprimant! :P Sans blague, je considère que c'est un peu notre devoir de citoyen de se tenir informé de ce qui se passe en-dehors de notre cocon, mais je me rends compte aussi que ça peut créer un réel sentiment d'impuissance: qu'est-ce qu'on peut faire pour changer ce monde qui ne tourne pas rond? Malheureusement, la réponse est souvent: RIEN! Et ça, c'est décourageant!! 

Bien sûr, il ne faut pas être défaitiste et baisser les bras, surtout quand on a deux jeunes qui poussent sous notre toit! Continuer malgré tout de leur apprendre que chaque petit geste compte et que l'implication peut faire une différence. Mais bon dieu qu'il y a des jours où c'est difficile!! Ces jours-là, je me sers d'un bouton magique pour ramener un peu de paix et d'insouciance dans la maisonnée, le bouton On-Off, vous connaissez? 

Ah, le silence! C'est doux pour les petites oreilles sensibles comme les miennes et salvateur pour le moral! À condition de pouvoir ajuster le volume de notre voix intérieure qui peut monologuer longtemps sur la nouvelle du jour, même après extinction de tous les appareils! Personne n'a encore inventé un bouton On-Off pour celle-là, cette petite voix qui se tait rarement et nous casse les pieds bien souvent, ce serait si pratique! Fini le ruminage, la suranalyse, les scénarios catastrophes et autres dérapages de l'esprit! Aaaahhh, le vrai silence... mais bon, ce serait peut-être un peu épeurant aussi, du genre est-ce que je suis morte coudonc?? Ha! Ha! 

En attendant qu'un petit génie invente ce fameux bouton à se visser sur la tête, je continuerai de fermer la radio et la télé quand je réaliserai que ce qu'elles m'apprennent chiffonne un peu trop ma bonne humeur! Même chose pour les réseaux sociaux, je déroulerai mon fil un peu plus vite au lieu de m'attarder à tout quand je sentirai que ça devient pesant. Je cliquerai juste sur les vidéos de chats pour que la vie redevienne plus légère, comme en vacances! Hooonnn, beau ti-minou! :)  Sur ce, bonne rentrée à tous!