lundi 10 décembre 2012

Mignons à croquer!

Pour dénicher de petits cadeaux originaux à glisser dans le bas de Noël ou pour trouver ce qu'il faut pour personnaliser vos paquets de délicieuse façon, aller jeter un coup d'oeil chez MIMO X2, vous tomberez sous le charme, c'est promis!  

Collection de mini-cartes Noël gourmand



Collection de marque-pages Table d'hôte


Collection de mini-cartes Becs sucrés

vendredi 30 novembre 2012

C'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver!


Née un 11 décembre, je suis une fille d'hiver. Même quand il faut déneiger l'auto, même quand on se les gèle, même quand on doit emmitoufler les enfants jusqu'aux yeux! Les cils en glace, la neige qui craque tellement il fait -50°, les lunettes embuées, les joues qui piquent, je prends tout! J'aime l'hiver d'amour, la pureté de la lumière, le bleu vibrant du ciel par jours de beau temps, l'air froid dans les poumons, tout ça me fait sentir incroyablement vivante! Si seulement il pouvait arrêter de mouiller en plein mois de janvier... D'ailleurs, je pense qu'ils en annoncent, de la pluie, en fin de semaine. Mon bonheur aura été éphémère, mais ce n'est qu'un début, on n'est que le 30 novembre après tout!

En attendant que le bonhomme-hiver arrive pour vrai, profitons donc de ces premiers instants de neige qui brille au soleil! Bon week-end!


mardi 13 novembre 2012

Coup de coeur, prise 2


Comme vous le savez peut-être déjà, je suis bénévole à la bibliothèque de l'école. Des livres pour enfants, j'en manipule beaucoup, toujours avec la même curiosité, le même intérêt, le même plaisir. Or, pour une raison que j'ignore, le petit livre dont il est question ici m'a filé entre les doigts. Je n'avais jamais pris le temps de m'y attarder, jusqu'à ce que je me décide à y mettre le nez la semaine passée; coup de coeur instantané pour ce gros ours qui distribue des câlins à tous, y compris aux arbres, surtout quand ils sont menacés... Un petit récit qui réchauffe le coeur, à lire bien collé sur ses enfants! Bonne lecture!




vendredi 9 novembre 2012

Coup de coeur

Hé qu'on a du talent au Québec! J'avais envie de partager ça avec vous! 
Bonne fin de semaine!

 En passant, c'est Salomé Leclerc son nom!

mercredi 31 octobre 2012

Joyeuse Halloween!

Êtes-vous plus du type squelette sanguinolent ou clown multicolore? Zombie démembré ou coccinelle en peluche? Vampire assoiffé ou princesse de conte de fées? D'aussi loin que je me souvienne, lorsque la fête des morts se pointait le bout du nez, ma mère décorait la maison avec des sorcières souriantes, des fantômes aux couleurs pastels (vive les années 80!) et autres créatures plus sympathiques qu'effrayantes. Elle redoutait comme la peste de devoir ouvrir la porte à de petits monstres dignes de films d'horreur. Et lorsqu'elle croyait en apercevoir un à travers la fenêtre de la porte, elle appelait mon père à la rescousse!!

Pas surprenant, donc, qu'en voyant ma fille arriver les bras chargés de nouvelles décorations toutes plus morbides les unes que les autres (elle est allée magasiner avec son père...), je me sois exclamée: «J'aurais préféré des épouvantails, c'est plus cute!». Ma fille m'a trouvé bien plate! Moi aussi d'ailleurs... C'est sans doute pour ça que je suis allée fouiller dans ma boîte d'Halloween pour trouver un vieux sac de faux fil d'araignée jamais utilisé et que j'en ai mis partout dehors! Sur les tombes, les squelettes, les araignées, les chauves-souris et autres jolis ornements qui égaient ma maison...

Je crois que je n'inviterai pas ma mère à venir fêter avec nous cette année! Joyeuse Halloween!

Ma mère l'aurait bien aimé celui-là! Petit cupcake d'Halloween imaginé par MIMO x2




mercredi 24 octobre 2012

Donner du temps.

On manque de temps, tout le temps, pour tout. Et c'est une mère à la maison qui écrit ça! Du temps pour faire le foutu ménage dans nos cent mille photos qui encombrent notre ordi., du temps pour peinturer la bordure de ce fameux miroir qu'on a «mask'n'tapé» il y a déjà un mois, du temps pour finaliser la liste de commissions qui s'allongent d'une semaine à l'autre (bottes d'automne, bottes d'hiver, tuques d'automne, tuques d'hiver, mitaines d'au /vous avez compris le principe!), du temps pour appeler cette amie à qui on n'a pas parlé depuis des lunes, du temps pour faire ce satané exercice si bon pour notre santé, du temps pour s'amuser avec nos enfants, pour les entendre rire, du temps pour aider nos parents qui continuent de tout faire tout seuls comme s'ils avaient encore vingt ans, du temps pour partir en amoureux, du temps pour soi, du temps, point.

Alors imaginez quand on nous demande de donner du temps, ce précieux temps dont on manque cruellement... Pas facile de donner aux autres ce qu'on n'arrive même pas à se donner soi-même! Est-ce que donner du temps serait devenu l'une des choses les plus difficiles à faire dans notre monde moderne? Je pose la question... et j'ose y répondre bien humblement: oui!! Du moins, si je me fie à la petite expérience que j'en ai: je fais du bénévolat à la bibliothèque de l'école depuis deux ans et c'est une tâche titanesque que de recruter de nouveaux volontaires. Et pas juste pour la bibliothèque, pour toutes les autres activités qui requièrent des bénévoles: sorties, photo scolaire, vérification des poux (oui, oui, l'infirmière a besoin de renfort; 500 têtes à examiner, c'est long!!), expositions, spectacles, soirées animées, fêtes de fin d'année, conseil d'établissement, etc. Toute une liste de postes vacants pour lesquels les candidatures fondent comme neige au soleil... les gens n'ont plus le temps de donner du temps.

Comprenez-moi bien, je ne fais pas de reproches à personne et je suis bien consciente que, malgré mes interminables listes de choses à faire, je suis «privilégiée» de disposer d'autant de temps. Je n'aurais qu'une petite requête: lorsque vous croisez un bénévole, que ce soit à l'école ou n'importe où ailleurs, prenez donc le temps de lui dire merci, parce qu'il vous fait un sacré beau cadeau: il vous donne du temps.

mercredi 10 octobre 2012

Heureusement que demain est un autre jour!

Rien. Rien qui marche aujourd'hui. Tout est difficile, même d'appeler le bureau du dentiste pour annuler un rendez-vous. Même de lire un texte sans relire la même phrase vingt-cinq fois. Même d'écrire trois mots en ligne sans manquer d'inspiration. Mauvaise journée. Demain, ça ira mieux, comme le dit Lisa dans sa chanson. Il faut que ça aille mieux, sinon la secrétaire du dentiste va me chicaner!

Je viens de me faire un thé, pas un thé à la mode, un thé tout court, bien chaud, réconfortant. Je vais le boire en pensant à demain qui ira mieux et en essayant de ne pas me brûler comme ce matin, avec mon café. Tout est difficile aujourd'hui, même de boire un café sans se brûler. Mauvaise journée, à oublier!

jeudi 20 septembre 2012

Grand dévoilement...

Je ressens toujours un léger pincement au coeur lorsque, sur un formulaire, à la question «profession», je réponds «mère à la maison». Bien que totalement assumé, mon choix de vie est si peu reconnu et valorisé que je ne peux faire autrement que de me sentir un peu gênée lorsqu'on m'interroge à ce sujet. Imaginez lorsque ce sont mes filles qu'on interroge et qui répondent, «ma mère ne travaille pas»; Aoutch!! Je m'empresse de leur expliquer que ce n'est pas parce que je n'ai pas de travail (job, métier, boulot, gagne-pain, appelez ça comme vous voulez!) que je ne travaille pas!! Et elles comprennent bien la nuance, mais bon, elles aussi lisent dans les yeux des autres le jugement... 

Cette petite flèche empoisonnée qui turlupine le moral, mes filles sont assez intelligentes pour en saisir les effets... Voilà sans doute ce qui explique pourquoi ma grande était si enthousiaste lorsqu'elle  m'a demandé de l'aider à traduire une phrase importante de son devoir d'anglais, une phrase nouvelle, jamais utilisée auparavant, une phrase magique, celle où elle dit que sa mère... se lance en affaires! Wow, la fierté lui sortait de partout!! Dieu que ça réchauffe le coeur!! Car, oui, c'est bien vrai, je démarre une petite entreprise avec ma soeurette: MIMO X 2! Nous avons décidé d'allier nos forces, son talent en dessin et mon amour des mots, pour créer des produits de papeterie ludiques et originaux (cartes, signets, et plein d'autres choses à venir...). Notre première mise en marché officielle (c'est excitant!!) aura lieu samedi matin (le 22 septembre), lors du lancement de la boutique en ligne Crème et Cassonade. Comme nous sommes dans un univers virtuel, le dévoilement aura lieu sur Facebook, à 10h. Vous êtes donc tous invités à y assister, en pyjama si vous voulez!! Ouvrez grands les yeux pour dénicher ce qu'on vous a concocté! Ici, en tout cas, il y aura plusieurs pairs d'yeux qui fixeront l'écran, des yeux fiers et pétillants qui ne craindront plus les jugements! :)

jeudi 6 septembre 2012

La rentrée, suite.

Réapprivoiser le silence, la solitude. Retrouver les points de repère de la routine qui marquent les heures de pierres blanches: heure du levée, heure des lunchs, heure du départ, heure du retour, heure des devoirs, du souper, du bain, etc. Entre ces pierres, s'organiser un «horaire» toute seule, sans patron pour nous le dicter. Se tracer un chemin pour continuer d'avancer, malgré les éternels recommencements du quotidien. Ne pas céder au sentiment de culpabilité parce qu'on choisit de faire autre chose qu'une tâche en «age» (lavage, ménage,...), assumer que notre maison soit simplement un lieu où l'on habite, pas une page de magazine. Se trouver un projet, y croire, se motiver, s'y accrocher, sans tambours ni trompettes, sans tape dans le dos, sans prime au rendement. Accepter d'être interrompue dans son élan parce que le téléphone sonne (c'est peut-être l'école...), parce que l'autobus jaune tourne au coin de la rue, parce que la minuterie du four vient de sonner,... Reprendre le rythme de l'agenda scolaire, même si on ne va plus à l'école depuis des années, mais surtout, trouver son propre rythme pour continuer de battre la mesure avec enthousiasme. Suivre la petite musique en soi et se faire confiance comme chef d'orchestre de sa propre vie...  entre huit heures et trois heures et demi! Après ça, il y a trop de bruit et c'est très bien ainsi!!


jeudi 30 août 2012

La rentrée.

Maison vide, tête vide, coeur vide, batteries à plat... la rentrée me tue!! Je n'aime PAS magasiner. PAS, comme dans méga-corvée, PAS, comme dans mal nécessaire, PAS, comme dans «t'es sûre que tes orteils touchent au bout de tes souliers?»! Et comme la rentrée rime beaucoup avec magasinage, tirez-en vos propres conclusions!! Je viens de me taper la tournée des grands ducs pour trouver LA paire d'espadrilles correctes pour la fille ET le prof. d'éduc., LA boîte de 12 marqueurs à pointe large impossible à dénicher, LE sac à dos cool ET qui ne brise pas le dos, etc, etc, etc. Tout ça x 2, en plus! C'est dire si je rayonne de bonheur!! Je sais, je sais, à quoi bon se plaindre puisqu'il faut ce qu'il faut de toute façon. Je sais que c'est tellement plus facile quand on a une attitude positive, je sais qu'il ne faut pas chialer devant les enfants pour ne pas les démotiver, JE SAIS TOUT ÇA! Mais je le dis quand même parce que c'est mon blog et que je peux bien me défouler, bon!: J'HAÏS ÇA LA RENTRÉE!!

J'envie tellement ceux qui se laissent émouvoir par l'odeur des crayons fraîchement taillés et des cahiers interlignés. Moi, au troisième crayon sur les 72 à étiqueter, je soupire déjà. Et celles qui s'emballent devant toutes les nouvelles recettes de lunch irrésistible, je les admire! Ici, la grosse variante, c'est avec ou sans laitue, sinon, le sandwich revient presque indemne, alors l'enthousiasme pour les boîtes à lunch, on repassera!! Et la fierté d'habiller son petit dernier dans son nouveau kit d'automne malgré le thermomètre qui affiche trente degrés, je ne l'ai pas non plus. Je pourrais poursuivre l'énumération encore longtemps, mais je crois que vous avez bien saisi le topo.! 

En fait, tout ça est bien superflu. La vraie raison pour laquelle je n'aime pas la rentrée, c'est parce qu'elle me vole mes filles et qu'elles vont me manquer. Maison vide, tête vide, coeur vide. Mais plein de temps, d'espace, de liberté... attitude positive vous dites?!

Bonne année scolaire à tous!

jeudi 19 juillet 2012

Un texte d'été, tout léger, tout léger...

Depuis que les casseroles se sont tues, je n'ai pas repris la plume. Coïncidence? Pas tant que ça. Ce mouvement m'emballait et l'enthousiasme, c'est bon pour l'inspiration. Mais avec le début des vacances qui nous a tous refroidi les ardeurs citoyennes et rallumé les envies de calme et de légèreté, j'ai délaissé le clavier sans même m'en rendre compte. La fin des classes me ramenant mes filles à temps plein y est sûrement aussi pour quelque chose... On est moins dans sa bulle quand on doit se creuser les méninges pour inventer un dîner qui ressemble à autre chose qu'un lunch de boîte à lunch (il faut bien les faire décrocher un peu ces pauvres petites!!). De toute façon, avec la vague de chaleur tropicale qui nous a submergés, le concept même de «bulle» n'était pas du tout invitant. D'où le silence.

Or, voilà que mes filles sont parties passer une semaine chez leurs grands-parents et que la température a cessé de battre des records. Me revoici donc, calme et légère! Tellement, que je n'ai finalement pas grand chose à dire!! Oh, et puis tiens, tant qu'à être ici, aussi bien écrire un peu! Allons-y:

Petit partage calme et léger d'observations estivales:

-Mes filles capotent sur l'émission Les Chefs et grimacent pourtant dès qu'on parle de filet de porc ou d'asperges dans la maison.

-Les gougounes qui tiennent entre les orteils ne sont pas faites pour marcher longtemps. Hier, après une promenade plus longue que prévue, j'ai dû patienter un bon vingt minutes assise sur un banc, pieds nus, le temps que les orteils me décrampent...

-Les bagels cannelle et raisins de Bagel Beaubien sont les meilleurs du monde! Je me suis tapé une «run» de métro de 16 stations pour aller en déguster un et ça valait vraiment la peine! Ne me dites plus jamais que Tim Horton's vend des bagels, c'est faux!!!

-Dormir les fenêtres ouvertes implique de se faire réveiller à trois heures du matin par le voisin qui démarre son pick-up boosté. Ça implique également de réveiller les voisins parce que nos détecteurs de fumée partent en pleine nuit à cause... de l'humidité!!!

-Le 120$ dépensés pour acheter une grosse barboteuse bleue est l'un des meilleurs investissements que nous avons faits dans notre vie de parents.

-Je n'aime pas aller au centre d'achats, mais j'aime encore moins sortir d'un centre d'achats quand il fait 40°; le choc!

-Souffrir d'une intolérance au lactose lorsque arrive l'été est une injustice sans nom!!! (accompagner les enfants à la crèmerie quand on sait qu'on ne pourra rien prendre, ça, c'est du don de soi!)

-J'ai trouvé un perce-oreille dans mon frigo et ça ne m'a même pas dérangé; faut dire qu'il était gelé!

-C'est peut-être un peu démesuré, mais quand je vois mes filles dans leur habit de soccer, qui s'apprêtent à aller jouer avec les gars, il y a comme une bouffée de fierté qui m'envahit!

-La crème solaire est un mal nécessaire, j'insiste sur le mot mal (il ne faut pas que mes filles lisent ça!).

-Ça fait du bien de s'ennuyer de ses enfants. Et de ne pas culpabiliser parce qu'on mange des toasts au beurre de pinottes pour dîner! Merci à mes beaux-parents de les accueillir... et d'habiter assez loin pour que ce soit impossible d'aller les chercher avant la fin de la semaine! Hé! Hé!

Sur ces propos, plus ou moins calmes, mais assurément légers, passez un bel été!













vendredi 25 mai 2012

Feu, feu, joli feu...

Je l'avoue, je suis pas mal obnubilée par l'actualité québécoise depuis quelques temps. C'est que cette ébullition, ce grand réveil, je l'attendais depuis des années. J'ai été militante dans ma jeunesse, pour toutes sortes de causes sociales et politiques, mais devant la passivité et l'indifférence de mes concitoyens, ma flamme a vacillé presque au point de s'éteindre. Je ne me reconnaissais plus dans les valeurs et le discours ambiants: performance, économie, consommation, privatisation et autres variations sur un même thème. Je me sentais souvent comme une extra-terrestre avec mes idéaux de justice sociale, de préoccupations environnementales, de grands débats politiques. Désabusée, j'étais en train de jeter la serviette et de m'endormir à mon tour. Jusqu'à ce que les étudiants prennent la rue et nous rappellent comment se tenir debout. Jusqu'à ce que des milliers de rêveurs endormis, fouettés par cette jeunesse vibrante et pleine d'espoir, sortent de leur torpeur et lui emboîtent le pas.


Et là, je me suis remise à y croire, à ce monde meilleur pour lequel je militais avec toute l'ardeur de mes vingt ans. Et je n'ai pas l'intention de laisser le feu s'éteindre cette fois.

jeudi 17 mai 2012

Parce que c'est aussi ça, rêver.

C'est grâce à des idéalistes qui se sont battus pour des causes impossibles que notre société a évolué et s'est démocratisée, ne l'oubliez pas.

vendredi 27 avril 2012

Dormez-vous?

Quelle période trouble nous traversons! C'est essoufflant, mais en même temps, tellement vivant!! Voilà des lunes qu'il ne se passait plus rien; notre société semblait ronfler comme un ours en hibernation, recroquevillé sur lui-même et indifférent au reste du monde. Et puis soudain, on dégèle, on sort de notre tanière, on se rassemble et on s'unit pour montrer qu'on est bien éveillé, qu'on ne veut plus fermer les yeux, mais au contraire, les garder grands ouverts. Tannés de se faire passer des sapins (ou des mines si vous préférez!), tannés de se faire monter des bateaux (n'est-ce pas M. Acurso?), tannés de mettre ça dans notre pipe sans broncher (merci les étudiants), tannés de tout laisser passer au nom de la sacro-sainte économie, tannés d'être tout seul, envie d'être ensemble. 

Oui c'est un peu chaotique, oui on préfère quand c'est calme et pacifique. Mais attention, si ça se calme trop, sera-t-on tenté de se rendormir? 

Moi, en tout cas, j'ai des fourmis dans les jambes et je ne veux pas retourner au fond de ma caverne! Pour mes enfants, mes parents, pour moi, pour vous, pour NOUS!

Mes filles qui se préparent à manifester pour le Jour de la Terre

Ma mère: la preuve qu'il n'y a pas d'âge pour être militant

Nous avons manifesté en famille; trois générations étaient présentes

NOUS

Un sourire qui en dit long!

L'un des plus beaux moments de ma vie

mardi 10 avril 2012

La mère plate

Samedi après-midi, au centre d'achat. Je me casse la tête pour tenter de trouver un cadeau qui plaira à mon papa dont c'est l'anniversaire bientôt. Ma grande fille m'a gentiment accompagnée, mais à voir son petit air malin, je devine qu'elle n'est pas venue uniquement pour m'aider. Déjà, la petite sacoche qui pendait à son épaule m'avait mis la puce à l'oreille. Mais quand je l'ai vue se mettre «subtilement» en file à la caisse en essayant de dissimuler ce qu'elle tenait dans sa main, j'ai compris qu'elle avait d'autres intentions. Je lui lance alors un regard désapprobateur auquel elle me répond: «Ce n'est pas pour moi maman, c'est pour ma soeur!». Hein? Un cadeau pour sa soeur? En quel honneur? «Ben, c'est pour Pâques... et j'avais prévu en acheter un pour toi et papa aussi». Précisons que nous n'étions pas dans une chocolaterie, mais dans une librairie, d'où ma surprise. «Tu veux dépenser tes sous pour nous acheter des cadeaux de Pâques, ici? C'est une belle intention, mais j'aimerais mieux que tu gardes tes sous pour toi. Un joli dessin avec un beau message derrière fera l'affaire, on n'a pas besoin d'autre chose.»

DÉ-CEP-TION. Ma grande fille rétorque qu'elle ne peut jamais rien nous acheter et qu'elle a bien hâte de pouvoir magasiner toute seule. Devant sa mine abattue, j'ai bien failli changer d'idée, mais je me suis rappelé toutes les fois où on lui a expliqué que le bonheur ne passe pas par le portefeuille et j'ai maintenu ma position: NON. 

Pensez-vous que j'ai trouvé ça facile? Bien sûr que non! Après tout, elle ne s'apprêtait pas à faire un mauvais coup, elle voulait nous offrir des cadeaux!! Mais parce que c'est important pour moi, voire essentiel, qu'elle comprenne bien qu'on n'a pas besoin de mettre la main dans sa poche pour faire plaisir à quelqu'un, j'ai tenu mon bout, quitte à passer pour une mère plate! Éduquer un enfant, quelle tâche ingrate... et merveilleuse à la fois!

P.S. J'aurais peut-être dû mettre mes principes à exécution pour le cadeau de mon père, mais je ne pense pas qu'il aurait apprécié recevoir un joli dessin de sa fille de quarante ans...

lundi 26 mars 2012

ENFIN!

J'y serai avec mes enfants, mes amis, ma famille. Nous y serons, fièrement. 

Et vous?

vendredi 2 mars 2012

Tout et n'importe quoi

-Alors que j'attendais un courriel ce matin, mon ordinateur fait retentir le Bip! qui indique qu'on vient de recevoir du courrier. J'accours pour lire le message tant attendu et constate que c'est une pub. de compagnie aérienne qui m'offre des rabais irrésistibles pour des destinations dont je rêve depuis longtemps. Comme je n'ai pas les moyens de mes ambitions, même à rabais, je m'en retourne à mes occupations, penaude, lorsque retentit un second Bip! dix secondes plus tard. Je me précipite à nouveau, pour m'apercevoir, estomaquée, que c'est une pub. semblable à la première, mais d'une autre compagnie, qui vient d'apparaître dans ma boîte. Décidément, les planètes semblent s'aligner pour m'envoyer un message, subliminal celui-là...

-J'ai envie de partager deux coups de coeur musicaux qui me font dire «Si je savais chanter et jouer d'un instrument, je voudrais faire comme elles!». Il s'agit des derniers albums de Marie-Pierre Arthur -Aux alentours- et de La Grande Sophie -La place du fantôme-. Des filles belles, talentueuses, originales, qui savent écrire et composer des tounes pleines de sensibilité, mais qui ont toute une drive!! Bravo Mesdames, j'suis jalouse!!

-«Devrait-on abolir la semaine de relâche?». C'était la question qu'on posait aux auditeurs de L'après-midi porte conseil dans le cadre du «conseil de famille» (quatre invités discutent d'un sujet qui concerne la vie de famille) que l'émission tient à chaque semaine. Lorsque j'ai entendu les deux premiers intervenants affirmer haut et fort qu'il fallait que ce congé inutile disparaisse parce qu'il n'est rien d'autre qu'un casse-tête de plus à gérer pour les parents, le poil m'a dressé sur les bras!! Et les enfants alors!! Je comprends bien que la conciliation travail-famille est loin d'être au point chez quantité d'employeurs, mais de là à dire qu'il faudrait priver les enfants de ce congé parce que ça ne «fitte» pas dans l'agenda parental, il y a une marge! Je me suis donc élancé sur mon clavier pour leur envoyer un courriel bien senti leur exprimant mon désaccord. J'en avais encore le rouge aux joues lorsque j'ai entendu mon nom dans les hauts-parleurs; ils lisaient mon message!! Ils ont choisi le mien parmi tous ceux qu'ils ont reçus! Trop coooolll! :)

Sur ce, bonne fin de semaine et bonne relâche à tous ceux qui pourront en profiter; j'ai cette chance et je la souhaite à tous!:)

mercredi 22 février 2012

Fais donc aux autres...

Ce matin, j'ai senti que pour mon chum, ça n'allait pas. Une présentation pour laquelle il a travaillé jusqu'à tard hier soir le chicotait; il n'était pas satisfait du résultat. Il a tout de même valser avec la routine de ce mercredi matin comme un pro, mais est parti avec cet air préoccupé de gens qui s'en mettent beaucoup sur les épaules.

Dans le tourbillon des lunchs-queues-de-cheval-mitaines-de-rechange et autres «obligations scolaires» de mes deux écolières, je n'ai pas pris le temps de lui demander ce qui lui barrait le front de la sorte. Je l'ai regardé partir en me disant que la journée allait être longue pour lui. Puis, j'ai repris mes occupations, avec cette petite voix en bruit de fond qui me disait «Appelle-le donc». J'ai hésité, craignant de le déranger pour une chose qu'il trouverait sans doute futile et un peu bébé: un appel d'encouragement. Et j'ai changé d'idée en pensant que j'aimerais bien qu'on ait ce genre d'attention pour moi lorsque ça ne va pas. 

Quand je lui ai dit que ça arrive à tout le monde de tourner les coins ronds, il a approuvé. Et quand je lui ai dit: «Ce n'est pas grave si ce n'est pas très bon puisque tout le monde t'aime de toute façon!», il a ri. Je lui ai même sorti à la blague le: «Fais-toi confiance, tout va bien aller!» qu'on utilise à toutes les sauces avec nos filles. Il était content de mon appel et m'a remercié de l'avoir fait. Moi aussi j'étais contente d'avoir posé ce petit geste qui m'a rappelé qu'une tape dans le dos, c'est toujours bienvenue et jamais cu-cul et qu'il est parfois sage de suivre les vieux adages!

vendredi 10 février 2012

En manque...

Toute la semaine, j'ai mangé du chocolat et aujourd'hui, ça atteint des sommets; pourtant, la St-Valentin n'est que dans quatre jours... Mais je n'ai pas besoin de chercher bien loin le pourquoi du comment puisque mon comportement s'inscrit dans la droite ligne des clichés féminins: je suis en manque d'affection, voilà! Je partage mon quotidien avec un beau grand brun que j'aime et qui m'aime depuis presque douze ans et malgré ça, je dois avoir recours de temps en temps à la douceur du chocolat pour combler mes besoins affectifs... pathétique! On croirait entendre une célibataire éplorée! Mais, en couple ou pas, une fille reste une fille et a généralement besoin de son lot de câlins pour être bien. À l'inverse, le gars restant un gars lui aussi, ressent rarement le besoin de démontrer son affection: «À quoi ça sert, elle sait que je l'aime». Ben oui, ben oui...

Alors on se garroche dans le chocolat en se disant que celui qui a écrit que l'homme venait de Mars et la femme de Vénus avait bien raison...

mercredi 25 janvier 2012

Plaisir de lire???

Depuis quelques temps, ma plus jeune, qui est en première année,  ramène à la maison un petit livre par soir. Ces livres font partie d'un programme d'apprentissage de la lecture nommé «Plaisir de lire»; pas besoin de se creuser les méninges pour comprendre quel en est l'objectif... Sauf que, sans vouloir être rabat-joie, la plupart des histoires qu'on y raconte sont ennuyantes à mourir!! Il est où le plaisir dans ces petites historiettes pleine de rimettes qui racontent ce que le héros a mangé pour déjeuner?!! Je comprends bien que ce sont des principes pédagogiques qui guident essentiellement la rédaction de ces livres,  mais si le but ultime de ces collections est de faire naître un intérêt pour la lecture chez les apprenti-lecteurs, il faudrait peut-être leur présenter des histoires intéressantes, non? Qui a envie de passer quinze pages à  apprendre que Lili trouve le chili de son frère vraiment trop piquant, ou que la grand-mère d'Esther (ça rime...) fait trop de bruit quand elle marche dans la maison?? C'est supposé éveiller l'intérêt ça?? Où sont donc les péripéties, l'imagination, la fantaisie, l'action?? Est-on obligé de rester collé à la réalité tant que ça pour «amener le jeune lecteur à créer des liens entre l’univers des livres et le sien»? Manque-t-on d'audace, sinon de confiance en la capacité de nos enfants à s'approprier des récits plus «complexes»? 

Hier soir, j'ai lu une version pour enfants de Sindbad le marin à ma fille. Ça regorgeait d'aventures périlleuses aux dénouements rocambolesques, du genre «je m'attachai à la patte d'un aigle qui me délivra de cette vallée remplie de serpents». Aucune possibilité d'identification ici, de familiarité ou de ressemblance et pourtant, elle a adoré ça, même si elle ne comprenait pas tout, tout, tout. Ce conte l'a étonnée, déstabilisée, émerveillée, passionnée, l'a fait voyager, fait rêver, lui a fait vivre le plaisir de lire! Pas mal plus que Jeannot qui coupe ses haricots, mettez ça dans votre pipe les pédagos!! Sans rancune!;)


vendredi 20 janvier 2012

Mot-phare un peu sur le tard!

Mon petit calendrier électronique m'indique que nous sommes déjà rendu au 20 janvier. Vingt jours que je vois défiler des résolutions, intentions, mots-guides et sages paroles qui coloreront l'année de copinautes inspirantes et inspirées! Car c'est ce qui m'a fait défaut depuis que 2012 a pointé le bout de son nez: l'inspiration. Mais je n'ai pas baissé les bras; moi aussi, j'en voulais un, un mot! Un beau mot qui allait éclairer ma route! Alors, plutôt que d'attendre l'illumination, je me suis assise, me suis concentrée et j'ai réfléchi en faisant ce que j'aime le plus: écrire. Puis, soudainement, au fil des mots, LE mot est apparu et s'est imposé tout naturellement: MAINTENANT. Ne plus attendre à demain, la vie passe si vite. Ne plus trouver mille excuses pour ne pas faire ce que je veux faire. Ne pas rester accrochée au passé, ne pas craindre le futur, vivre ici et MAINTENANT. Cesser de faire du sur-place, être en mouvement, bouger, avancer, pour ne pas regretter d'être resté sur le quai à regarder le bateau passer. 

Bon, voilà, c'est choisi. Et maintenant, que vais-je faire?? ;) (c'est Bécaud qui chantait ça? Si vous connaissez la suite, écrivez-la moi!!)

jeudi 19 janvier 2012

Il fait beau pourtant...

Peu importe la couleur du ciel, peu importe le soleil qui nous fait voir mille petits points de couleur si on se risque à le regarder, peu importe les marches prises pour respirer à plein poumons l'air froid du bel hiver qui illumine le paysage, je trébuche toujours à ce temps-ci de l'année et tombe un genou à terre. Janvier me fait le même effet d'une année à l'autre, me fait courber l'échine, malgré les sourires lumineux qui s'étirent entre les pommettes rouges de mes deux filles qui rient de bonheur en déboulant dans la neige. J'enrage et peste contre ce mauvais pli de mon système qui n'arrive pas à gérer le manque de lumière, pourtant abondante ces jours-ci. Pourquoi?? Pourquoi ce vague à l'âme malgré la volonté de vouloir être bien, heureuse, simplement. Mais je ne laisse pas aller, je lutte pour ne pas sombrer du côté obscur de la force! 

-Maman, pourquoi tu cuisines autant de sucreries cette semaine?
-Parce que ma puce. T'es pas contente?
-Ben oui maman!

Lectures «positives», coloriage de mandalas, journal créatif, musique à fond la caisse, chorégraphies quétaines sur Just Dance, séance de pelletage aérobique, câlins à répétition, couverture en polar, thés bouillants, comédies romantiques, tout y passe. Pas question de me laisser faire. J'aime trop l'hiver pour le laisser me noircir le tableau. Je veux rester dans le blanc. 

Oui, oui, j'aime l'hiver. Si seulement il pouvait m'aimer un peu lui aussi...

mercredi 11 janvier 2012

Choisir de ne pas être triste

Dimanche après-midi, dans un ultime élan de «il FAUT profiter du congé des fêtes», mon chum nous propose d'aller patiner, malgré notre état de post-partysdesfêtum avancé. Les filles se laissent convaincre, mais pas la maman; juste la perspective de devoir lacer mes patins me décourage... Habituellement, je me serais empressée de pousser gentiment mes puces dans le dos pour qu'elles accompagnent leur papa en solo: «Allez, ça va vous faire du bien et une sortie toutes seules avec papa, c'est chouette ça! Go, go, on se prépare!» Habituellement, c'est le genre de discours que j'aurais tenu, mais en cette veille du retour à l'école et au boulot, après tous ces bons moments passés ensemble partout, tout le temps, je n'avais pas envie qu'on se «sépare», je voulais qu'on reste «coller» encore quelques heures avant de replonger dans la routine, coller chez nous, entre nous, pas avec plein de monde sur une patinoire...

Bien sûr, je les ai laissé partir sans rien leur dire de ce coup de blues qui me serrait la gorge. Bien sûr, je n'ai pas pu retenir mes larmes une fois la maison vide: un gros bébé lala (c'est comme ça que je me sentais!) qui sanglote et qui s'essuie le nez dans sa manche... La peine a passé, faisant place à cette espèce de lassitude qui nous envahit souvent après un gros chagrin. Recroquevillée dans ma chaise berçante, j'écoutais le silence les yeux dans le vide, quand tout à coup, venu d'on ne sait où, cette volonté de se secouer, de dédramatiser; je ne voulais pas être triste.

J'ai quitté ma chaise, sorti un chaudron, du lait et des carrées de chocolat que j'ai fait fondre doucement. J'ai déposé cette petite fondue improvisée sur la table, ramassée quelques raisins et bouts de pain d'épices pour faire trempette, me suis préparée un bon thé chaud, pris crayons et papiers pour gribouiller. La tristesse n'a pas résisté.