mercredi 22 février 2012

Fais donc aux autres...

Ce matin, j'ai senti que pour mon chum, ça n'allait pas. Une présentation pour laquelle il a travaillé jusqu'à tard hier soir le chicotait; il n'était pas satisfait du résultat. Il a tout de même valser avec la routine de ce mercredi matin comme un pro, mais est parti avec cet air préoccupé de gens qui s'en mettent beaucoup sur les épaules.

Dans le tourbillon des lunchs-queues-de-cheval-mitaines-de-rechange et autres «obligations scolaires» de mes deux écolières, je n'ai pas pris le temps de lui demander ce qui lui barrait le front de la sorte. Je l'ai regardé partir en me disant que la journée allait être longue pour lui. Puis, j'ai repris mes occupations, avec cette petite voix en bruit de fond qui me disait «Appelle-le donc». J'ai hésité, craignant de le déranger pour une chose qu'il trouverait sans doute futile et un peu bébé: un appel d'encouragement. Et j'ai changé d'idée en pensant que j'aimerais bien qu'on ait ce genre d'attention pour moi lorsque ça ne va pas. 

Quand je lui ai dit que ça arrive à tout le monde de tourner les coins ronds, il a approuvé. Et quand je lui ai dit: «Ce n'est pas grave si ce n'est pas très bon puisque tout le monde t'aime de toute façon!», il a ri. Je lui ai même sorti à la blague le: «Fais-toi confiance, tout va bien aller!» qu'on utilise à toutes les sauces avec nos filles. Il était content de mon appel et m'a remercié de l'avoir fait. Moi aussi j'étais contente d'avoir posé ce petit geste qui m'a rappelé qu'une tape dans le dos, c'est toujours bienvenue et jamais cu-cul et qu'il est parfois sage de suivre les vieux adages!

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