jeudi 14 novembre 2013

Pause fraîcheur!

Ma fille de huit ans, en parlant d'animaux de compagnie, me dit: "Si je pouvais en avoir un, je choisirais entre:


Un Minion



Frisson l'Écureuil





Snoopy  


Je ne sais pas pour vous, mais moi, je trouve ça adorable! Et dans ce mois de novembre lourd de mauvaises nouvelles de toutes sortes, un peu de "philosophie" enfantine, ça fait du bien!

lundi 21 octobre 2013

Déconnectée

C'est comme ça que je me sens depuis quelques temps. Moi qui ai l'habitude de prendre part au débat, d'exprimer mon opinion, de revendiquer, de m'enflammer... Là, niet! L'indifférence. Ça ne m'empêche pas de me tenir au courant, de m'informer, de suivre l'actualité, ce que je considère comme un devoir de citoyen d'ailleurs, mais ne me demandez pas mon avis sur la Charte ou les élections municipales, je n'en ai tout simplement pas!! Pourquoi? Peut-être à cause d'un fond de désillusion que je traîne depuis le printemps érable. J'ai tellement été déçue par le peu de résultats qu'a donné cette période où il me semblait que tout était  possible (solidarité sociale, véritable changement, projet commun, engagement, enthousiasme,...) que j'ai perdu le goût de m'impliquer, ne serait-ce qu'en participant aux discussions de cuisine. C'est sans doute ça, céder à l'apathie ambiante. Mais je ne m'inquiète pas trop, me connaissant, je devrais ressortir de mes gonds prochainement! Gabriel Nadeau-Dubois ne vient pas de publier un livre justement? Hé! Hé!

vendredi 4 octobre 2013

Hommage aux "travailleuses de l'ombre"

NB: Si j'ai mis travailleuses au féminin, c'est parce que je crois que que les situations relatées ci-dessous sont plus souvent vécues par des femmes que par des hommes. Et n'y dénotez surtout rien de sexiste ou de rétrograde, je crois simplement que c'est le reflet de la réalité dans tout ce qu'elle a de plus ordinaire.

-Votre chum joue au hockey dans une ligue de garage depuis cinq ans. Deux soirs par semaine, plus un dimanche sur deux, il vous laisse seule avec les enfants pour aller pousser la puck avec les boys (et c'est sans compter les périodes de tournoi!). Vous l'encouragez bien sûr (en chignant un peu c'est vrai!), car c'est bon pour la santé physique et mentale de votre chéri! Puis arrive le jour J ou après toutes ces années de dur labeur (!!!), son équipe gagne enfin l'équivalent de la Coupe Stanley des ligues amateures. Évidemment, votre tendre moitié reçoit toutes les félicitations, high-five et tapes dans le dos inimaginables pour cette victoire spectaculaire! Et vous qui avez gardé le fort pendant tous ces entraînements, joutes et séries, vous sans qui ç'aurait été impossible de se donner autant à fond parce que les enfants, ça ne se gardent pas tout seul, vous n'avez droit à rien du tout! Contribution invisible...

-Votre mari fait venir ses parents pour l'aider à construire un cabanon. Comme vous n'avez pas l'âme d'un castor-bricoleur, vous les laisser clouer et visser en famille et pendant tout le week-end, vous jouez au cook de chantier; il faut bien que ça mange ce monde-là si ça veut avoir des forces pour monter un mur! Vous vous assurez que les assiettes sont bien remplies, vous offrez une deuxième portion de dessert frais sorti du four, vous vous occupez de la @#$%*vaisselle,... Et quand, au bout de trois jours, le fameux cabanon est enfin terminé et qu'ils prennent une photo souvenir sans vous pour immortaliser ce beau travail d'équipe, vous soupirez en pensant à vos grands-mères et leur tablée de treize enfants. Contribution invisible...

-Votre enfant est invité au Gala Méritas de l'école et remporte les honneurs pour la troisième année de file. Dès qu'il monte sur la scène, vous l'applaudissez à tout rompre en vous disant que toutes les heures passées à le seconder dans ses devoirs et ses leçons valaient l'effort. Votre progéniture est décorée, louangée, photographiée et vous en êtes très fière, mais, anonyme dans la foule, vous vous surprenez à vous demander à quand remonte la dernière fois où on vous a applaudi. En fait, avez-vous déjà été applaudie??? Contribution invisible encore une fois.

L'amie qui a réussi à passer à travers un stage outre-mer grâce à vos interurbains presque quotidiens (avec compte de téléphone cauchemardesque à la solde...), le copain qui est parvenu à faire suffisamment d'économies pour s'acheter la voiture de ses rêves alors que c'est vous qui payez l'épicerie, la pharmacie,...  Toutes ces contributions invisibles au succès de l'un, au bonheur de l'autre, méritent elles aussi un coup de chapeau. C'est chose faite!

mardi 17 septembre 2013

Histoires de filles (mes filles!)

-Visite surprise de ma grande fille ce midi. Elle arrive de la polyvalente, un peu paniquée, les yeux dans l'eau, parce qu'elle a taché (beaucoup!!) sa chemise blanche avec de l'encre bleue. Bon. Comme elle a déjà tendance à surdramatiser, ça ne sert à rien d'en rajouter en questionnant ou sermonnant, alors, passons à l'action! Je fais du mieux que je peux pour faire partir la tache ingrate pendant que ma grande retrouve son calme en mangeant son lunch. Heureusement, elle a un polo propre dans son tiroir pour se changer. La chemise aboutit dans la laveuse, ma grande repart habillée de rouge plutôt que de blanc, le coeur plus léger de voir sa gaffe réparée. Et moi, j'ai la douce impression d'avoir été au bon endroit au bon moment. Pas pour la tache, pour la fille! 

-Cadeau surprise de ma plus jeune cet après-midi; elle descend les marches de l'école en me faisant promettre de ne pas regarder dans son sac. À mi-chemin, elle m'avoue que ça lui démange drôlement de me dire ce qui s'y cache, mais se retient. Arrivée à la maison, vite elle se trouve un petit coin à l'abri des regards pour sortir le fameux trésor. Elle m'ordonne de fermer les yeux et dépose dans ma main... un paquet de bâtonnets Grissol! "Je l'ai acheté juste pour toi à la cafétéria avec les sous que j'avais en trop parce que je sais que tu aimes ça"! Wow!!! Merci ma puce, merci la vie!! Deux douces impressions dans la même journée, je suis gâtée!




lundi 16 septembre 2013

Douceur et indulgence

On a droit à nos coups de gueule, droit d'exprimer nos frustrations, nos insatisfactions, nos désenchantements. Il ne faut pas garder tout ça par en-dedans, sinon, ça devient corrosif, ça nous brûle l'estomac et nous donne des courbatures. Mais avouez qu'en matière de critiques, on est souvent vite sur la gâchette! Avouez que parfois, on dirait presque qu'on aime se "plaindre" d'une situation, comme pour nous attirer la sympathie des gens, comme pour sentir, l'espace d'un moment, que c'est "nous contre eux", que c'est nous qui avons absolument raison et eux qui ont définitivement tort. Et je vous jure que je ne fais aucunement allusion ici au débat qui fait rage autour de la fameuse charte des valeurs!! Non, je parle de toutes ces petites doléances qu'on exprime entre nous, qui vont de l'incompétence du vendeur de grandes surfaces au manque de civisme du conducteur trop pressé, en passant par les minutes interminables passées au téléphone à se faire dire que "votre appel est important pour nous". Toutes ces petites contrariétés qui nous enragent ou nous minent le moral et qu'on s'empresse de partager. Pourquoi au juste? Pour tourner un peu plus le fer dans la plaie? Et si on dédramatisait, plutôt que de renchérir en racontant dans le menu détail l'insolence d'un tel ou l'incapacité d'une telle? Ou si on essayait de comprendre ce qui se cache derrière cette attitude, plutôt que de sauter au plafond pour la condamner? Bien sûr, ce genre de réaction ne s'applique pas à toutes les situations; il y a des moments, des gens, des évènements qui commandent qu'on s'indigne, qu'on chiale, qu'on explose! Des absurdités dont on doit parler avec notre voisin, notre collègue, notre mère, notre fille. Mais pas toutes, enfin je crois, car c'est accorder trop d'importance à des faits qui, au fond, n'en valent pas la peine. Car c'est se mettre les nerfs en boule, attiser la mauvaise humeur, entretenir l'amertume, alimenter les rancoeurs, pour quoi au juste? Pour un merci oublié, un coup de klaxon mal placé? Et on se laisse gâcher notre journée pour ça? Et on gâche celle de notre amie qui nous écoute vider notre sac et compatit parce qu'elle a vécu la même chose... Une chaîne sans fin de petites récriminations l'un contre l'autre. Pas très sain tout ça...

C'est en relisant mes deux textes de la semaine dernière que m'est venue cette réflexion. Du beau "chialage", et pas très bien écrit en plus!! J'aimerais avoir un peu plus de reconnaissance en tant que bénévole, c'est vrai, mais si la secrétaire ne me salue pas ou la directrice ne me remercie pas quand je les croise, c'est peut-être juste parce qu'elles ne m'ont pas vue!! Après tout, je suis assez discrète! Et concernant les parents qui restent dans leurs automobiles à la sortie des classes, ils ont peut-être eu une grosse journée et sont trop fatigués pour entamer une conversation avec un autre adulte, tout simplement! De sous-entendre qu'ils sont associaux parce qu'ils ne sortent pas de leurs voitures, c'est de la critique haute-vitesse ça!! Et d'en faire une chronique en plus, disons que j'ai été vite sur le piton, désolé. Plus de douceur et d'indulgence, c'est ce dont j'ai envie. Il y a déjà assez de drames en ce vaste monde, on n'a pas besoin d'en inventer en plus!!




vendredi 13 septembre 2013

Quels réseaux sociaux?

Depuis le début de l'année scolaire, je marche pour aller attendre ma fille à la sortie des classes et la raccompagner jusqu'à la maison. Nous habitons à une bonne vingtaine de minutes de l'école et le chemin qu'on doit emprunter pour s'y rendre n'est pas très sécuritaire (grand boulevard passant, boisés un peu louches, très peu de piétons,...), alors je préfère aller la rejoindre que de la laisser revenir seule. On aura peut-être le droit à l'autobus scolaire (qui passe sur la rue en arrière de chez nous!!), mais comme on est considéré hors-bassin, on a dû remplir un formulaire d'accommodement et la commission scolaire nous donnera sa réponse en octobre. En attendant, on marche! Pourquoi pas? C'est bon pour la santé! Mais avec le ciel qui se fait souvent menaçant ces temps-ci, ça rend la chose, disons, moins bucolique... Enfin, il ne faut pas se plaindre, après tout, j'ai marché toute ma jeunesse (presque tout le monde marchait à cette époque, mais ça, c'est une autre histoire!)! Ce qui ne m'empêche pas d'avoir drôlement hâte au mois d'octobre... 

Ceci étant dit, j'ai remarqué une chose plutôt surprenante en attendant ma fille devant l'escalier de l'école: plusieurs, mais vraiment plusieurs parents qui viennent chercher leurs enfants en auto restent dans leurs voitures pour attendre leur marmaille. Hors le stationnement est collé sur l'école**, donc, ils n'ont pas à franchir une grande distance pour se rendre à la sortie et attendre leurs petits. Ça donne une scène un peu surréaliste où on voit plein de parents enfermés dans leur véhicule, qui s'étirent le cou quand la cloche sonne à la recherche de leurs marmots. Pourquoi ils ne vont pas au-devant de leurs enfants qui, pour la plupart, sont si contents de les voir? Parce que ça les obligerait à entrer en contact avec les autres parents, avec le brigadier, ou pire encore, avec le prof qui va reconduire ses élèves à la porte??? Je ne comprends pas et, bien franchement, je trouve ça un peu triste. Mais je suis sans doute trop vieux-jeu. La preuve? Je marche encore pour aller à l'école! :)

**Ce stationnement (celui du personnel) est d'ailleurs interdit aux parents et visiteurs dans le jour puisque des enfants y circulent, mais comme le stationnement incitatif a été construit de l'autre côté de la rue (avec bouton pour arrêter le trafic), donc "trop loin", les gens continuent de l'utiliser sans vergogne, aux dépens de la sécurité des enfants. Décidément, on a de bien drôles de valeurs...

mardi 10 septembre 2013

Besoin de reconnaissance!!

Je suis tiraillée en ce moment: l'école que fréquente ma plus jeune fille a besoin de bénévoles pour faire rouler la bibliothèque (il en manque cruellement...). Ça fait deux ans que je donne mon nom sans hésitation. Hors, cette année, je n'ai toujours pas rempli le formulaire presque 10 jours après la rentrée. Pourquoi? Aussi bête que cela puisse paraître, par manque de reconnaissance! On ne me salue pas quand j'entre dans l'école, on me remercie à peine lorsqu'on me croise, la carte de Noël qu'on m'a donné l'an passée (carte étant un bien grand mot, il s'agissait en fait d'un papier photocopié...) par l'intermédiaire de ma fille provenait de la Commission scolaire et non de l'école où je m'implique, c'est moi qui fait le café dans la salle des profs lorsque j'en veux une tasse parce qu'il n'en reste jamais, etc. Est-ce que c'est normal que ce manque de considération me démotive et me dérange? Je sais bien que lorsque l'on donne, il ne faut rien attendre en retour, mais il y a tout de même un minimum à respecter, non? Pourtant, un sympathique bonjour ou un merci bien senti me suffirait. Est-ce trop demander? Que feriez-vous à ma place?